Vision
La planète semble rétrécir au fur et à mesure que la taille des groupes humains augmente. La prise de conscience de la diversité et des inégalités s’amplifie, provoquant simultanément des mouvements de repli et d’heureux métissages. Quand Internet débarque, début des années 90, l’information se libère et les interactions s’accélèrent. La diversité et la complexité s’imposent comme des évidences, provoquant un sentiment grisant (ou angoissant?) d’emballement.
Durant le 20ème siècle, l’individualisme, en chevauchant l’essor du capitalisme, est devenu le mode de pensée dominant. Il a libéré les individus d’un environnement moral, politique très normatif. Nous voilà maintenant au 21ème siècle. Cet individualisme fait monter les océans, pollue l’air que nous respirons, corrompt l’idée démocratique et nous conduit à une perte de sens (et peut-être à notre perte tout court). De nouveaux modèles émergent. L’enjeu change de nature: il s’agit maintenant de redonner sa place à la dimension collective, pour rassembler des humains éclairés, alignés et conscients.
Les startups, les petites entreprises et le secteur associatif sont un terreau idéal pour installer et cultiver de nouvelles visions du monde et expérimenter de nouveaux comportements coopératifs. Ces petites structures inventent des pratiques qui sont annoncent probablement un changement plus global. Elles sont des laboratoires où s’inventent et s’affinent de nouveaux modes de collaboration.
L’intelligence artificielle devrait venir épauler ce processus. Largement fantasmée, mal comprise, elle se limite aujourd’hui à une automatisation poussée de processus logiques (là où l’industrialisation était une automatisation de processus mécaniques et/ou chimiques). Son impact sur le marché du travail est néanmoins bien réel. Elle fait déjà disparaître les jobs où la créativité, l’initiative et/ou le contact humain sont peu valorisés. L’enjeu éducationnel n’en devient que plus évident encore.
Le monde du travail est au milieu du gué… L’instrumentalisation des “contrats d’emploi” et devenue caricaturale. Le “management by objectives” est un jeu de dupes. Les tâches opérationnelles sont peu à peu transférées vers l’automatisation et vers l’AI. Et donc que fait-on?
La balle est dans le camp des équipes, des équipes autonomes, autogérées, où chacun participe sur base volontaire et joue pleinement son rôle sans que celui-ci ne soit cadré dans une description de poste. Cela appelle à l’installation de modes de collaboration qui sont encore largement à inventer. Sur ce parcours de découverte, chacun se réapproprie peu à peu sa propre humanité et sa complétude.
De toute cette évolution, Internet fut à la fois le déclencheur et le résultat. Les projets numériques sont un contexte extraordinairement riche et pertinent pour aller explorer ces nouveaux mode de collaboration !
Mission
Egg3 intervient comme catalyseur du changement, en accompagnant des équipes sur le chemin de l’agilité. Nous apportons notre expérience en coaching d’équipe (savoir-être collectif et individuel), notre connaissance des outils CRM & ERP et notre compréhension du marché des outils digitaux (savoir-faire digital).
Les délivrables de nos missions sont:
- une augmentation de la maturité collaborative des équipes,
- une dynamique retrouvée autour des outils digitaux,
- une plus grande pertinence des processus internes,
- l’installation d’un rythme constant d’amélioration continue venant de l’intérieur de l’organisation.
Valeurs
Quand on veut, on peut. Lorsqu’une personne (ou un groupe de personnes) manifeste une intention claire et articulée, rien ne peut s’opposer à ce qu’elle la mette en oeuvre. Bien-sûr, le résultat n’est pas garanti, l’intention initiale va évoluer… Mais quoi? Un peu d’utopie et d’inconscience est indispensable pour bien vivre. C’est un signe de confiance qui permet la mise en mouvement. Et après? Après on verra. Le mouvement est initié.
Le digital est un levier puissant aux mains d’humains alignés. Le digital n’est pas fait pour remplacer l’humain, il est fait pour remplacer les boulots abrutissants. Ainsi libérés, les humains peuvent faire ce qu’ils font le mieux: interagir avec d’autres humains.
L’éducation est source de progrès. Ce qui compte, ce n’est pas de savoir (et savoir faire) ce qu’il faut savoir (et savoir faire) aujourd’hui. Le temps de le dire, aujourd’hui est déjà passé. L’important, c’est d’avoir la capacité d’apprendre ce qu’il faudra savoir (et savoir faire) demain. La curiosité est l’énergie fondamentale qui alimente notre capacité à nous réinventer, c’est-à-dire notre capacité à rester présent.
Les choses sont plus simples qu’on ne le croit. Tout a l’air tellement complexe, de plus en plus complexe…? Les choses sont pourtant ce qu’elles ont toujours été. C’est la compréhension que nous en avons qui s’enrichit. Si l’on y regarde bien, l’essence des choses est pourtant d’une simplicité redoutable. Serait-ce nous qui compliquons tout?
Tout changement est une opportunité. Fondamentalement, rien ne change. Et pourtant tout file autour de nous. Dans ce mouvement permanent, nous nous réajustons en permanence. Quel paradoxe! Construire et déconstruire, comprendre et douter, accepter et refuser… Nous oscillons en permanence, à la recherche d’un équilibre qui semble se refuser à nous. Cette oscillation, cet ajustement permanent, ce changement, c’est la vie, la plus belle des opportunités qui nous a été donnée.
Les promesses de l’intelligence artificielle nous interpellent sur la façon dont nous interagissons entre humains. Pourquoi basons-nous nos existences, nos jobs, et parfois nos vies sur des choses que des machines feront un jour à notre place? Cela nous offre une belle occasion pour réinventer l’intelligence collective. Puisque les machines sont dorénavant si douées en traitement de l’information, les équipes ont maintenant à leur disposition de puissants moyens d’objectivation de la réalité. Elles peuvent donc à nouveau donner leur juste place à l’intuition et à l’émotion.
La légitimité d’une équipe passe par sa constitution sur base volontaire. Si l’on veut qu’elle développe une réelle pertinence au sein de l’organisation, cette démarche très inclusive de participation volontaire de chaque participant est un pré-requis.